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LUCANE

Direction artistique 

Aëla Labbé est artiste Chorégraphique, photographe et co-fondatrice de LUCANE avec Stéphane Imbert. Après un cursus en danse contemporaine à l’École Supérieure d’Art d’Amsterdam, l’expression photographique s’impose à Aëla comme un révélateur. Depuis plusieurs années et en parallèle de son parcours de danseuse en France et à l’étranger auprès de chorégraphes (Bára Sigfúsdóttir, Belgique/Norvège – Compagnie 29×27, Cédric Cherdel, Nantes – Paul Blackman et Christine Gouzelis, Grèce) et d’artistes visuels (Pauline Buzaré, Michel Zumpf) elle développe un travail d’auteure photographe. Elle s’intéresse particulièrement aux pratiques argentiques, explorant le moment de la prise de vue très proche selon elle de l’état d’improvisation en danse « cet état d’être dans l’instant, disponible, les sens en éveil». Dans son approche, matières photographiques et matières chorégraphiques dialoguent et prennent corps. Ses clichés ont été exposés en France et à l’étranger, publiés dans des magazines et dans des revues indépendantes internationales (SHOTS, British Journal of Photography, Off The Wall Photobook, Lula Japan, Yogurt magazine), dans des programmes de salle (Opéra National de Paris, Onassis Cultural Center Athènes) ou encore utilisés comme supports visuels pour de la musique (Kitchen Label, Fluid Radio, Triangle Records). En 2013, Les Éditions du Lic, maison d’édition basée à Oslo, a publié sa première monographie L’Absente. Elle mène des ateliers danse et photographie auprès de publics amateurs et professionnels en milieu scolaire (primaire, collège, lycée option danse, lycée professionnel) ainsi qu’en IME et en EHPAD avec la compagnie Pasarela . Sensible à la poétique du mouvement, aux états de corps et de présence, elle approfondit sa recherche artistique au sein de la compagnie LUCANE.

Stéphane Imbert est artiste chorégraphique, sculpteur et co-fondateur de LUCANE avec la danseuse et photographe Aëla Labbé. Après une formation en danse classique, Stéphane Imbert entre en 1982 au Ballet du Rhin à Mulhouse où il participe activement au groupe de recherche Parallèle. Il rencontre Odile Duboc en 1990 lors de la formation nationale “danse à l’école”, et collabore avec elle neuf années notamment pour Projet de la matière et trois boléros. Pendant cette période, il anime des ateliers pédagogiques auprès d’amateurs, de professionnels et de scolaires au CCN de Franche- Comté à Belfort. Avec Marcelle Bonjour, il conduit des formations pour les enseignants de la danse en France, en Suède auprès de l’Institut Dans I Skolan et en Italie La Danza Va A Scuola. Aujourd’hui il partage la parole d’Odile Duboc dans des écoles supérieures (CNDC d’Angers, CDC de Toulouse, Conservatoire de Montpellier…) et au lycée pour l’option danse au BAC. Interprète pour, entre autres, Georges Appaix, Nathalie Béasse, Laurent Cebe, Compagnie 29×27, Cie Acte 2, Cie Crescendo, François Grippeau, Michel Laubu, Thomas Lebrun, Stéphane Imbert développe sa propre écriture de chorégraphe auteur. Par ailleurs, animé par le travail de la matière (bois, métal) il assemble et compose des oeuvres pérennes ou éphémères. C’est au sein de LUCANE qu’il poursuit sa recherche plastique et chorégraphique.



Complicités

Mathias Delplanque est un artiste multi-facettes, à la fois compositeur de musique électronique, producteur, performer, improvisateur, concepteur d’installations sonores, critique musical, illustrateur sonore, compositeur pour la danse et le théâtre, pédagogue (ateliers de création sonore)… Auteur de multiples projets solo, membre fondateur de plusieurs ensembles musicaux, il a sorti plus d’une vingtaine de disques sur divers labels internationaux (France, Belgique, Suisse, Angleterre, Canada, Grèce, USA…), et se produit fréquemment sur scène, seul ou accompagné d’autres musiciens. Son travail dans l’espace est régulièrement présenté en galeries et centres d’art. Mathias Delplanque a été lauréat de plusieurs bourses de création (Cultures France, DRAC Pays de La Loire, DRAC Midi Pyrénées, Franco American Jazz Exchange, CNV, Ambassade de France en Inde…), et bénéficie régulièrement de résidences en France et à l’étranger (Canada, Inde, USA…). Il dirige le label Bruit Clair.

Micha Deridder travaille comme plasticienne, utilisant le vêtement comme médium, car il est la première couche dans la relation à soi et à l’autre, dans notre rapport au(x) corps ; il est commun et obligatoire, et par là même touche chacun de nous. Elle réactive cette vision enfantine d’un rapport imagé et réifié des relations psychologiques. Les vêtements qu’elle réalise et qu’elle présente sont investit tantôt d’un rôle de révélateurs de personnalité, individuelle ou multiple, tantôt d’une fonction de relation entre modèle et spectateur, sur le mode du jeu, de la complicité et du désir. Ses recherches se développent sur différents supports : le corps humain est mis en scène dans des performances, des vidéos, des défilés, des photographies mais aussi au travers de propositions envers le public,  comme un jeu, un échange. Ses activités la mène à travailler avec des danseurs, des acteurs, mais aussi à présenter son travail sous forme d’expositions, de “cabines d’essayage”. 

Françoise Michel après des études de géologie, Françoise Michel suit une formation de régie à l’École du Théâtre National de Strasbourg, dirigé alors par Jean-Pierre Vincent. En 1980, elle rencontre Odile Duboc et la danse contemporaine. C’est alors le début d’une longue collaboration sur la conception et la réalisation de spectacles. Durant ces années, elle crée les lumières de Josette Baïz, Hideyuki Yano, Francine Lancelot, Mark Tompkins, Georges Appaix, François Raffinot, le groupe Dunes, Daniel Larrieu… Elle n’abandonne pas l’aventure théâtrale et travaille entre autres avec Valère Novarina, François Chattot, Hélène Vincent, Lambert Wilson, Yoshi Oïda… Avec Odile Duboc, son travail de lumière la conduira à créer la scénographie de plusieurs pièces (Thaïs, Le Pupille veut être tuteur, etc.). Aujourd’hui elle accompagne régulièrement les créations d’Emmanuelle Vo-Dinh, Mié Coquempot. Françoise Michel conçoit la lumière comme une écriture : «La lumière ne vient pas parachever quelque chose, elle est à l’oeuvre en même temps que la chorégraphie.»

Jeanne Lula Chauveau est née à Nantes. Elle vit et travaille actuellement à Paris. Après un bac danse et des études en design graphique, elle décide de donner à l’image une place première. À la fois photographe, réalisatrice et directrice artistique, elle garde l’oeil ouvert et curieux. Intriguée par les souvenirs et les sensations, elle cherche à brouiller les pistes entre ce qui tient du réel et de l’imaginaire. Particulièrement intéressée par l’expérimentation, elle recherche sans cesse comment moduler, assembler, jusqu’à créer une perception nouvelle, comment être méticuleuse tout en laissant la part belle à l’inattendu. En plaçant le corps au centre de son travail, elle propose une écriture sensuelle où la réalité cède la place à l’imaginaire. 

Pauline Buzaré ciné-plasticienne et micro-éditrice. Attachée à l’image et au corps en mouvement, Pauline Buzaré aborde la relation entre l’être humain et le paysage à travers une poétique de la matière et des éléments. Ses voyages d’immersion, notamment en Amérique du Sud, en Océanie et en Amérique du Nord, sont pour elle une source d’inspiration majeure et un terrain d’expérimentation pour la production de ses œuvres en grand format (installation-vidéos-performance) ou en petit format (micro-éditions). Après avoir obtenu un Diplôme national supérieur d’expression plastique à l’EESAB-site de Quimper en 2012, elle participe à des expositions solo (Neptunea Islandica aux Ateliers de la Ville en Bois à Nantes) et collectives (Des pauses et des corps aux Ateliers de la Ville en Bois, Itinéraire du hasard à l’Atelier Manivelle, IN SITU – figures vagabondes du paysage à la galerie du Faouëdic, Jardins sensibles – Jardins secrets au Domaine de la Roche Jagu). Ses vidéos sont également diffusées dans des festivals (Festival Mondial des Cinémas Sauvages à Bruxelles, Matia Mou à Nantes) et dans des créations chorégraphiques (Un Solo à transmettre de la compagnie Lucane, Saisir au passage de la compagnie Pasarela). Elle participe à des résidences dans des lieux proches de la nature : Centre Vaste et Vague, Phare de l’île Wrac’h, Kerminy – Lieu de recherche en art et en agriculture, Les Ateliers du Plessis-Madeuc). En parallèle, elle travaille avec des compagnies de danse (Lucane, Pasarela), elle est médiatrice culturelle dans des centres d’art et elle anime des ateliers artistiques.

Bára Sigfúsdóttir , chorégraphe islandaise elle a étudié la danse contemporaine à l’Académie Islandaise des Arts, à l’école supérieure des arts d’Amsterdam et enfin à PARTS à Bruxelles. Sa façon unique de rechercher et de composer, créée un mouvement musical singulier. Sa danse visuelle et imaginative reste accessible à tous et son impact sur la scène internationale de la danse contemporaine est certain. Ses chorégraphies solos On The Other Side Of A Sand Dune et THE LOVER ont été présentées dans des festivals nationaux et internationaux, le festival de danse de Reykjavik 2013, le Stockholm Fringe 2013, le December Dance 2013, le ICE HOT Oslo 2014, le Performatik BE 2015, le Theaterfestival BE 2015, Moving Futures NL 2015 et Theatre Aan Zee 2015. THE LOVER a également été sélectionné pour le prestigieux réseau Circuit X, qui permet à 5 jeunes chorégraphes prometteurs de tourner en Flandre et aux Pays-Bas. En tant qu’interprète, Bára a travaillé entre autres avec la Compagnie 3637, Miet Warlop (en remplacement de Springville), Quan Bui Ngoc, Iris Bouch & Kobe Proesmans, Aëla Labbe et Janne-Camilla Lyster.

Eivind Lønning, compositeur et musicien norvégien Eivind Lønning est l’un des jeunes musiciens les plus éminents et les plus actifs de la scène créative nordique. Il est internationalement reconnu pour son son sensible et très personnel. Un son qui n’est pas seulement perçu par les oreilles, mais par la peau et l’être entier. Eivind a reçu plusieurs prix, notamment le Young Lindeman Award avec Streifenjunko, le Grammy norvégien dans les catégories musique contemporaine avec Christian Wallumrød (2014) et en musique de jazz avec Marius Neset/ Trondheim Jazz Orchestra (2015).

Stéphane Tasse photographe professionnel depuis 10 ans. Après des études d’histoire et d’anthropologie, il se forme à la photographie à l’école Efet à Paris. En dehors d’autres axes tels que le reportage et la photographie d’architecture, il développe très tôt une proximité avec la photographie de spectacle vivant, plus particulièrement avec le monde de la danse. Il collabore avec le CDN des Pays de la Loire, le CCN de La Rochelle, Chute Libre et 29×27 à Nantes, ainsi qu’avec plusieurs danseurs des compagnies Pina Bausch et Sasha Waltz et La Pina Bausch Fondation à Wuppertal.